Des nouvelles des vacataires…

Cette année encore, les vacataires sont en première ligne des dysfonctionnements de l’Université. Leurs contrats de travail sont précaires, et obtenus selon le bon vouloir des influents de l’université. Alors que les vacataires se sont mis en grève l’an dernier pour protester contre leurs conditions de travail, cette année encore, la présidence de Lyon 2 continue de traiter son personnel avec mépris. En effet, aucun des enseignants vacataires en science politique n’a encore signé son contrat de travail (ils exercent pourtant tous depuis le 1er septembre, assurant la majorité des cours). Ils ne sont donc pas payés, alors même que la signature du contrat de travail avant de commencer les cours et le paiement mensualisé des salaires étaient parmi leurs revendications. La situation est transposable aux autres filières.

L’université refuse sa responsabilité dans cette situation de travail illégal, allant même jusqu’à tenter de dissuader les enseignants précaires de protester contre leur situation. Ainsi en anthropologie, cette année, le recrutement des enseignants a été pris en charge directement par la Direction des Ressources Humaines (DRH). Auparavant c’étaient les chargés de CM qui choisissaient les enseignants en TD, selon notamment leurs compétences dans la discipline. On peut douter que la DRH s’y connaisse en anthropologie… La DRH a ainsi pris le droit de décider qui aura un emploi parmi les postulants, choisissant au passage les moins protestataires, et portant atteinte à la qualité de la formation (sûrement considérée comme un dommage collatéral).

A Lyon 2 les emplois de vacataires (type de contrat à durée déterminée, payés à l’heure travaillée) sont majoritaires, on en compte plusieurs milliers. Mal payés au regard du nombre d’heures passées à préparer et à donner des cours et à corriger des copies, pas payés du tout pour les surveillances d’examens, ils concernent principalement des doctorants et masterants pour qui il s’agit du seul moyen de financer leurs études. Depuis plusieurs années, leurs premiers salaires tombent en décembre pour les plus chanceux, quand d’autres attendent mars pour toucher leur seule source de subsistance. L’année dernière un collectif s’était construit pour protester contre cet état de fait, faisant diverses actions, rassemblement devant la DRH, mobilisation des étudiant-e-s… pour finalement se mettre en grève pendant 6 semaines (pour retrouver des traces de leur mobilisation, aller voir sur mobprecvaclyon2.wordpress.com). L’université avait alors mis en place une commission tripartite, constituée de la DRH, de représentants de doyens de plusieurs filières, et de représentants des vacataires (au nombre de 3, sur une commission d’une vingtaine de personnes). Cette commission a pris fin en mai dernier, pour quels résultats? On s’en rend compte à cette rentrée, pour des prunes.vacataires-prc3a9caires-en-colc3a8re

Étudiant-es soyons solidaires des personnels précaires des universités !

ETUDIANTS, TRAVAILLEURS, SOLIDARITE 

Journées d’action sur Lyon 2 les 10 et 12 février !

Nous relayons le dernier tract issu du comité de mobilisation des étudiant.e.s de Lyon 2 en lutte :

Grève des enseignant.e.s vacataires de Lyon II

Lyon 2 en grèveDepuis lundi 26 janvier, des vacataires-enseignant.e.s de plusieurs disciplines sont en grève à l’appel du collectif des vacataires et précaires de l’Université Lyon 2. Nous, étudiant.e.s de Lyon II, dénonçons leurs conditions de travail et d’emploi, à savoir l’absence de contrat de travail depuis la rentrée de septembre 2014 et donc l’absence de paie.

Tou.te.s concerné.e.s, tou.te.s mobilisé.e.s !

Suite à un rassemblement le 29 janvier devant la DRH (Direction des Ressources Humaines) sur le campus des Quais, l’équipe présidentielle s’est fendue d’un communiqué envoyé par mail au collectif des vacataires. Cette réponse ne satisfait en aucune manière aux revendication exprimées (pas de frais d’inscription pour les étudiant.e.s vacataires, des contrats en bonne et due forme, paiement mensualisé immédiat). La présidence se justifie en invoquant le coût que représentent les 35% d’étudiant.e.s boursier.e.s à Lyon 2, à l’heure où l’on apprend que le président lui-même se serait octroyé une prime de quelques 26 800 €. La présidence tente de jouer le jeu de la division entre doctorant.e.s vacataires et étudiant.e.s, en stigmatisant particulièrement les boursier.e.s. Or la précarité nous concerne tous !

Lyon 2 ne représente pas un situation isolée, dans d’autres universités en France les mêmes problèmes se posent et les étudiant.e.s et travailleur.se.s s’organisent ; à Rennes 2, Montpellier 3 ou Paris 8 par exemple. L’Assemblée Générale de Lyon 2 a voté le soutien à la mobilisation de Paris 8 notamment.

Le manque de moyens met en péril nos conditions de travail et d’études.

Nous exigeons :

  • Des TD à moins de 30 personnes ;
  • Des contrats et salaires pour chaque vacataire ;
  • Abandon des poursuites contre les syndicalistes ;
  • Augmentation du budget (récupération des 6 milliards supprimés par l’État) dans le cadre d’une université gratuite, publique et ouverte à tous ;
  • Arrêt du contrôle des cartes étudiantes et des fouilles de sacs à l’entrée du campus des Quais.

Nous appelons l’ensemble des étudiant.e.s à se joindre à la mobilisation pour défendre nos intérêts communs. C’est tou.tes et tous ensemble, étudiant.e.s, enseignant.e.s et personnels, qu’il faut se battre pour obtenir des moyens pour des conditions d’études et de travail de qualité. Soyons nombreuses et nombreux aux journées d’action de mardi et jeudi prochains !

Journée d’action mardi 10 février, campus de Bron sur le Forum :

  • Stand d’infos
  • Crêpes/café à prix libre
  • Activité graffitis sur le forum (à partir de 11h)
  • Activité création d’affiches

Journée d’action jeudi 12 février, campus des Quais :

  • Rassemblement devant la DRH (86 rue Pasteur, 69007) à 10h

Tenez-vous informé.e.s !

Communiqué de soutien à la grève des personnels de Paris 8

Motion de soutien des étudiant-e-s mobilisé-e-s de Lyon 2 votée en Assemblée Générale en date du 3 février 2015 :

Nous étions aujourd’hui 300 en Assemblée Générale pour soutenir les professeur-e-s vacataires en grève et protester contre les restrictions budgétaires à l’université. Nous avons évoqué la situation à Paris 8 où le personnel de catégorie C est actuellement en grève. Nous tenons à affirmer notre soutien à ce mouvement ainsi qu’à toutes ses revendications (par exemple l’augmentation du salaire des personnels de catégorie C). Et ce, car nous sommes conscient-e-s que c’est le personnel qui fait tourner les universités. Mais aussi car ce mouvement s’attaque à la précarisation des personnels d’université et à l’austérité budgétaire que subissent étudiant-e-s et personnels.

Les étudiant-e-s mobilisé-e-s de l’Université Lyon 2.

Communiqué de presse des vacataires enseignant-e-s de Lyon 2 en lutte

Communiqué de presse des vacataires enseignant.e.s de Lyon 2 en lutte :

Unis contre la précaritéLes vacataires enseignant.e.s de science politique, d’arts du spectacle et d’anthropologie de l’Université Lumière Lyon 2 sont en grève depuis lundi 26 janvier afin d’attirer l’attention de la présidence de l’université sur leurs conditions de travail dramatiques.

Depuis le début des enseignements au mois de septembre, les vacataires n’ont pas de contrat de travail et, par conséquent, n’ont fait l’objet d’aucune rémunération. Certain.e.s de ces enseignant.e.s ne sont toujours pas payé.e.s pour des heures effectuées pour l’année universitaire 2013-2014.

Cette situation n’est plus tenable, elle doit désormais être connue de tou.te.s.

Aujourd’hui jeudi 29 janvier, près de 170 personnes, vacataires mobilisé.e.s et étudiant.e.s solidaires, se sont rassemblées devant la Présidence de Lyon 2 afin de manifester leur colère et d’exiger des réponses à leurs attentes.

Face à une énième promesse orale (après « des contrats signés pour tous les vacataires au 31 octobre », puis « régularisation de la situation au plus tard en janvier », nous avons cette fois-ci eu droit à : « les contrats de travail seront délivrés d’ici 15 jours »), au mépris, à la défiance et au rejet dont les enseignant.e.s vacataires ainsi que les étudiant.e.s font l’objet de la part de l’équipe présidentielle, les grévistes, soutenus par les étudiant.e.s, ont remis en main propre à M. Péguy, vice-président élu aux Finances, un courrier avec des revendications explicites, exprimées collectivement, exigeant une réponse écrite ainsi que des actes concrets d’ici mardi 3 février. Durant ce délai la mobilisation continuera, et elle se poursuivra tant que ces exigences n’auront pas été entendues.

Contact :

Site : mobprecvaclyon2.wordpress.com

fb : Page Université Lyon 2 en lutte

Procès des inculpéEs de Lyon 2 : de 2 à 6 mois de prison avec sursis requis à l’encontre de nos camarades

Lundi, près d’une centaine de personnes, étudiantEs, amiEs, famille, militantEs, syndicalistes – est venu soutenir nos camarades.
Le parquet a requis trois peines différentes – 2 mois de prison avec sursis (ou 60 heures de TIG) ; 3 mois de prison avec sursis (ou 90 heures de TIG) ; 6 mois de prison avec sursis (ou 120 heures de TIG) – à l’encontre des 3 militantEs de la FSE/Solidaires étudiant-e-s poursuiviEs.photo procès 2

Le réquisitoire du procureur confirme sans aucune ambiguïté le caractère politique de la répression.

La gradation des peines se justifierait selon que les étudiantEs ont été désignéEs par l’Université comme étant supposément plus ou moins « meneurSEs » de cette mobilisation.

Ce critère est bel et bien un critère politique : il n’a, en droit, aucune espèce de valeur. En effet, lorsqu’un jugement porte sur des violences volontaires ayant entraîné des blessures constatées, le critère qui doit primer est celui de la gravité des blessures infligées, et l’implication avérée du prévenu.

En aucun cas, le fait d’être ou non prétendument « à la tête » d’une mobilisation ne permet de fournir une échelle susceptible de décider de l’ampleur d’une peine.

En introduisant ce critère politique, le procureur reconnaît à demi-mot qu’il est impossible d’imputer à nos camarades, de manière individuelle et indiscutable, des faits précis : il propose donc de condamner en raison d’un engagement qu’il croit pouvoir mesurer et juger, avec l’aide de l’Université.

Les deux agents du personnel de sécurité incendie plaignants – accompagnés pour l’occasion de leur responsable du service juridique de l’université ainsi que d’une membre de la présidence – ont quant à eux demandé 2 000 euros chacun au titre de dommages et intérêts.

Les agents de la BAC ont également demandé à être indemnisés pour un montant que nous ne connaissons pas encore.

Le verdict a été mis en délibéré. Il sera connu le 8 septembre.

Nous tenons à remercier l’ensemble des personnes et organisations qui nous ont apporté leur soutien.

Les tentatives d’intimidations ne nous feront pas taire !

Aujourd’hui comme hier, il est toujours nécessaire de s’organiser pour combattre la dégradation qu’on nous impose de nos conditions d’études, de travail et de vie, à l’université comme ailleurs.

RDV dès la rentrée sur le campus pour continuer la lutte !photo procès 1

Solidarité avec les cheminots !

 

En tant qu’étudiant-e-s nous voulons adresser notre soutien à la lutte des cheminots contre la réforme ferroviaire. Celle-ci, visant à ouvrir à la concurrence le réseau ferroviaire afin d’accroître et de privatiser les profits par la dégradation des conditions de travail des agents en les alignant par le bas.

Cette attaque, durement soutenue -comme  toujours- par les médias dominants – qui ne veulent voir que les  conséquences immédiates pour quelques passagers « pris en otage » de la  grève, comme ils disent, sans jamais donner la parole aux grévistes,  sans jamais expliquer les réelles causes de la lutte – se fait au prix des droits sociaux des travailleurs, droits acquis par la lutte, ainsi qu’au prix de la sécurité des usagers (le déraillement de Brétigny-sur-Orge en 2013 ayant entraîné la mort de plusieurs personnes et fait de nombreux blessés ayant pour cause les  choix opérés par la direction de la SNCF de ne pas investir dans  l’entretien du réseau afin d’accroître les profits)

Par conséquent, en tant que travailleur en formation nous partageons les mêmes ennemis que les cheminots : le patronat et ses serviteurs, le gouvernement -qu’il soit de gauche ou de droite. Ce sont ces mêmes gouvernements, ce même patronat qui dégradent nos conditions d’études, en réduisant les budgets, qui dégradent les conditions de travail des agents de l’université en augmentant la charge de travail, en usant de contrats toujours plus précaires; qui privatisent l’université (à travers les lois LRU et Fioraso notamment), rendant son accès -et la possibilité de s’y maintenir- pour les enfants des classes populaires toujours plus difficile.

La réforme ferroviaire aura de plus des conséquences directes sur les étudiant-e-s. En  effet, nombre d’entre nous sommes usagers-ères de la SNCF, bien souvent contraints pour pouvoir poursuivre notre formation de nous éloigner de nos proches (formations de plus en plus restreintes par la dernière loi Fioraso visant faussement à « harmoniser l’offre de formation » en supprimant tout simplement des filières « doublon » en fusionnant et restructurant l’offre de formation sur une aire géographique agrandie). L’augmentation  des tarifs de transports et la baisse de l’offre touchera donc inévitablement les étudiant-e-s les plus précaires. 

Nous appelons donc les étudiant-e-s à ne pas se laisser embobiner par la propagande anti-grève des médias et du patronat, qui n’hésite pas à faire passer les cheminots pour des « privilégiés »! ou encore les responsables de la dette de la SNCF, ces médias ne font que défendre les seuls et réels privilégiés de notre société: les actionnaires, les bourgeois et les rentiers. Les droits des cheminots désignés à la vindicte réactionnaire ne sont que des acquis sociaux obtenus par la lutte et les vrais responsables de la dette de la SNCF sont le patronat (qui fait des milliards de bénéfices et qui détruit les acquis des travailleurs pour accroître ses profits) et le gouvernement (qui se désengage du financement du service public).

Enfin, nous sommes conscient-e-s que aujourd’hui pour faire reculer le gouvernement, l’ensemble des secteurs qui subissent les attaques du gouvernement doivent s’unir.

 

Pour ces raisons nous adressons notre entière solidarité à la lutte des cheminots et appelons l’ensemble des étudiants à soutenir leur grève, en participant à leurs actions, en les soutenant sur les piquets de grève. (gare de Perrache pour Lyon)

 

Soutien à la grève nationale dans les CROUS le 4 février !

Communiqué de la fédération Solidaires Étudiant-e-s Syndicats de Luttes (SESL) en date du 19 janvier :

   Ce 4 février, la CGT du réseau des Œuvres Universitaires et Scolaires (CGT-CROUS) appelle à une journée de grève nationale face à la dégradation des conditions de travail des personnels ouvriers et administratifs des CROUS. Solidaires Etudiant-e-s Syndicats de Luttes soutient pleinement cette mobilisation.

   La diminution des subventions de fonctionnement des CROUS (10 millions cette année), le gel de postes et la diminution drastique du nombre de CDI avec le non remplacement des départs participent à la dégradation des conditions de travail des personnels. Tout cela se fait au détriment des missions de service public [1] des CROUS. Rappelons que pour nombre d’entre nous, étudiantEs, le CROUS est un service public qui nous aide financièrement (bourses sur critères sociaux, Fond National d’Aide d’Urgence) et matériellement (logements étudiants à bas loyers).

   En tant que syndicat étudiant, nous considérons que la situation inacceptable dont souffrent les personnels du CROUS et la réduction des subventions de fonctionnement affaiblit fortement le service public des Œuvres Universitaires et Scolaires. Alors que le Ministère annonce quelques mesures sur les aides sociales, il poursuit la politique du gouvernement précédent en matière de démantèlement progressif des missions de service public des CROUS, qui, loin d’être parfaites, restent nécessaires pour nombre d’entre nous.

 Solidaires des revendications salariales des personnels du CROUS, nous demandons notamment :

  • Des subventions de fonctionnement à hauteur des missions de service public des CROUS (restauration, logement, culture, aides sociales…).
  • La fin des gels de postes, l’intégration des personnels à un véritable statut de la Fonction Publique, et le recrutement de personnels titulaires nécessaires au service des étudiantEs, au bon fonctionnement des CROUS et à l’amélioration des conditions de travail des personnels.
  • Le retour à un financement paritaire (État/étudiantEs) du ticket RU et la construction massive de logements dignes, à bas loyers, gérés par les CROUS.

Tract de la CGT-CROUS :

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Note :
[1] Lire Tom Thomas, Étatisme contre libéralisme ?, 2011 : « Lutter « pour la défense des services publics » reste surtout une lutte pour la défense des conditions de travail, des statuts juridiques particuliers de ces organismes. Si une telle lutte est légitime et nécessaire, elle n’en reste pas moins souvent de nature plus ou moins corporatiste, et comme toute lutte bornée au rapport salarial, seulement défensive, incapable d’empêcher à terme le capital d’imposer ses conditions. Or la caractéristique essentielle d’un service public (et toute activité devrait y répondre) est celle de sa qualité: qu’il s’agisse d’une activité voulue par le peuple en réponse à des besoins jugés par lui prioritaires, répondant qualitativement à ces besoins, et utilisant une quantité de travail contrôlée par lui de telle sorte qu’elle corresponde à la moyenne sociale.« 

Retour sur la manifestation du 14 décembre !

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Nous étions plus de 400 étudiantEs et profs rassembléEs place Jean Macé ce 14 décembre pour protester contre la loi Fioraso !

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C’est sous un beau soleil, pour bien moti­ver les trou­pes, que la mani­fes­ta­tion s’est élancée vers 14h45.

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Sono et slo­gans ont retenti avec force dans les rues de Lyon et notam­ment la rue de l’Université pour rejoin­dre la place Bellecour.

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Plusieurs belles banderoles étaient pré­sen­tes, ainsi que diverses pan­car­tes, pour bien faire passer le mes­sage : non à la marchandisation du savoir, non à la loi Fioraso !

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Lyon 2 Manifestation 14.12.13 09

Parmi les slogans entendus :
« PS ou UMP, rien n’a changé : ils privatisent les universités ! »

« Education gratuite, laïque, critique et populaire ! »

« Fac ouverte aux enfants d’ouvriers, fac fermée aux intérêts privés ! »

« Classes populaires à l’université : on est d’jà pas nombreux, on s’laissera pas virer ! »

« Etudiants en colère, on va pas se laisser faire ! »

« Amiante et patrons sont les deux cancers de Bron ! »

On ne s’arrête pas là ! La lutte continue !


Pour plus d’informations :

Site internet : fselyon.wordpress.com

Facebook : « Université Lyon 2 en lutte » / « FSE Lyon« 

NON A LA LOI FIORASO ! MANIFESTONS CONTRE LA DÉGRADATION DE NOS CONDITIONS DE VIE ET D’ÉTUDE !


Lyon 2 Manifestation 14 décembre

Appel du comité de mobilisation des étudiantEs de Lyon en lutte :

Après plusieurs semaines de mobilisation sur Lyon II des étudiantEs et personnels contre la loi Fioraso, la présidence a convoqué ce vendredi à 13h30 un Conseil d’Administration pour entériner un budget austéritaire. Suite aux différentes AG et actions dans les facultés, nous appelons à manifester samedi 14h, place Jean Macé, contre les réformes universitaires.

Alors que les condi­tions de tra­vail et d’études à l’uni­ver­sité sont déjà misé­ra­bles ( pré­ca­rité géné­ra­li­sée, TD sur­char­gés, manque de per­son­nel … ) les res­tric­tions bud­gé­tai­res ne feront qu’aggra­ver la casse du ser­vice public que devrait être l’uni­ver­sité. Ce nou­veau désen­ga­ge­ment de l’État n’a qu’un seul but : accé­lé­rer le pro­ces­sus de restruc­tu­ra­tion de l’ensei­gne­ment supé­rieur et de pri­va­ti­sa­tion de nos uni­ver­si­tés. Celui-ci vise uni­que­ment à sou­met­tre davan­tage la pro­duc­tion du savoir aux inté­rêts économiques. La recher­che de la ren­ta­bi­lité conduit un peu plus chaque jour à exclure les clas­ses popu­lai­res de l’uni­ver­sité et aggra­vera le pro­ces­sus de sélec­tion sociale déjà à l’œuvre (hausse des frais d’ins­crip­tion, dimi­nu­tion des capa­ci­tés d’accueil,etc).

Leur illé­gi­ti­mité ne leur laisse qu’une seule option, impo­ser le pro­ces­sus de force en recou­rant à la répres­sion de notre mouvement, comme c’était le cas le 21 novem­bre.

Nous, étudiantEs, ne serons pas un réser­voir de main d’œuvre docile.

Nous sommes déter­mi­néEs à conti­nuer la lutte pour une uni­ver­sité gra­tuite, ouverte à tous, cri­ti­que et émancipatrice.

Nous appelons à manifester samedi 14 décem­bre à 14 h, Place Jean Macé !

Pour plus d’informations :

Site internet : fselyon.wordpress.com

Facebook : « Université Lyon 2 en lutte » / « FSE Lyon »

Retour sur la manif interpro du 29 novembre !

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Nous étions 500 personnes lors de la manifestation interprofessionnelle d’hier, dont 150 étudiantEs !

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Poursuivons et amplifions la mobilisation dès la semaine prochaine !

Venons nombreuSESx et déterminéEs à l’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE INTER-FACS JEUDI 5 DÉCEMBRE 12H SUR LE CAMPUS DE BRON (Hall des sports) !

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L’Université Lyon II en crise !

Conscient que le monde qui l’entourait jusqu’alors est en train de s’écrouler, le président de l’université cherche à tout prix à se sauver.

Les quatre démissions récentes de vice-présidents de sa propre équipe, mais surtout, des premières Assemblées Générales étudiantes à Lyon II -comme dans de nombreuses autres facs- exprimant la colère contre la dégradation de nos conditions de vie et d’études ont fini par faire douter le président de son avenir.

« Dépasser la crise », c’est donc la proposition que nous fait Jean-Luc Mayaud, président de l’université, dans un mail envoyé dimanche 17 novembre au soir à tous les étudiants et personnels de l’université.

Tentatives maladroites de se justifier, références à la crise du capitalisme et envolées qui se veulent rassembleuses, cette tribune prétend pompeusement dépasser une crise qui dépasse pourtant largement la seule personne du président Mayaud, comme la seule université Lyon II.

Mayaud n’est pas le seul : tous les responsables doivent partir !

Selon lui « Notre université traverse une crise interne d’autant plus vive qu’elle se produit en écho d’une crise générale du pays. » Il se refuse à être « le chef sacrificiel » et à assumer seul la responsabilité de la crise à Lyon 2.

Le président a peur. Peur d’être seul dans la chute. S’il est vrai qu’il ne saurait être tenu pour seul responsable de tous les problèmes rencontrés au sein de cette université, Jean-Luc Mayaud est cependant coupable de s’être fait l’instrument volontaire d’une politique -de l’UMP comme du PS- qui a mené à la situation qui est aujourd’hui celle de Lyon 2, et de beaucoup de secteurs de la société.

La « défiance » qui est la nôtre n’a pas pour seul objet un individu, un « chef sacrificiel ». Nous savons que ce ne sont pas seulement les chefs qui doivent être sacrifiés, mais toute leur politique, menée au profit des chefs pour un monde de chefs.

Mais pour ne pas endosser seul la responsabilité de la crise à Lyon 2, Mayaud en appelle aujourd’hui à l’unité autour de son projet.

Appel est donc lancé au regroupement de tous les vautours carriéristes de Lyon 2, avides de pouvoir, en vue de défendre un soi-disant « intérêt général ».

Mais le pseudo intérêt général c’est en fait l’application d’une politique de rigueur budgétaire. C’est se faire le relais de l’intérêt des dominants, en faisant payer la grande majorité de la population pour permettre à une minorité de continuer d’accumuler les richesses.

Pour éviter la rigueur à Lyon 2… appliquons la rigueur à Lyon 2… !

Dans son mail Mayaud défend politiquement l’application d’une « logique comptable » afin dit-il « d’éviter une mise sous tutelle de son budget » Cette politique absurde peut se traduire en ces termes : puisqu’on menace de nous couper un bras, commençons par nous couper la main. Mayaud ne peut remettre en cause une politique d’économies qui constitue le socle de sa présidence : il n’a pour lui que la satisfaction d’avoir retrouvé un budget « à l’équilibre », et d’avoir pour cela déséquilibré peu à peu nos conditions d’études et les conditions de travail des personnels. Suppressions de TD, postes non pourvus, campus laissé à sa vétusté, budgets découpés à la hache…Il y a de quoi faire un blocage, en effet.

Classes en lutte ?

Selon Mayaud « Les personnels de l’Université Lyon 2 ne sont pas un prolétariat, et l’équipe présidentielle n’est pas un patronat. Nos intérêts et nos responsabilités sont les mêmes, ou alors l’Université n’existe plus. »

Face à une situation de crise, le Président nous propose en fait une solution bien connue : celle de l’union sacrée, en prétendant nier les divergences d’intérêts qui existent au sein de l’Université et dans la société.

La « communauté universitaire » n’a pas de sens, car l’université n’est pas le sanctuaire que semble rêver Jean-Luc Mayaud, à l’heure où Lyon 2 refuse de titulariser les personnels précaires, à l’heure où de nombreux étudiants travaillent pour financer leurs études, galèrent au quotidien et cumulent les heures sans parvenir à joindre les deux bouts. Le président de l’université est bien ce qui se rapproche le plus d’un patron pour une partie des personnels de Lyon 2.

Nous proposons à Monsieur Mayaud de sortir de ses bureaux feutrés et d’aller assumer sur le terrain les conséquences de la politique qu’il applique. Nous l’invitons à comparer l’état de son compte en banque avec celui d’un étudiant boursier, d’une femme de ménage de l’université payée 600 euros par mois, ou avec celui de vacataire payé une fois par semestre, ou encore avec celui d’un des employés de la fac en temps partiel contraints de cumuler deux boulots pour payer leurs loyers ou nourrir leurs gosses !

Il ne pourra dès lors plus faire semblant d’ignorer que la soi-disant communauté qu’il cherche par tous les moyens à sauver, ne profite en réalité, qu’à une bien petite minorité !

L’ordre dominant crève : l’université devrait accourir pour le sauver ?

Si la FSE a rarement l’occasion d’exprimer un « diagnostic partagé » avec la direction de l’Université, nous devons cependant avouer être en accord sur le constat de « l’épuisement historique d’un certain modèle de croissance, de prospérité et d’ordre social ». En bref, l’effondrement annoncé de l’ordre établi capitaliste.

Cependant, si nous ne pouvons que nous réjouir de cette situation, M. Mayaud semble quant à lui tout faire pour chercher à sauver un ordre inégalitaire qui jusqu’ici l’avait bien nourri.

Il essaie donc de convaincre les profs de Lyon 2 de se contenter du rôle que la société leur a assigné de production de connaissances dans l’objectif de reproduction et de perpétuation de l’ordre établi.

Il invite donc à continuer d’enseigner « les vertus de la distanciation et du sens des responsabilités » à des étudiants destinés à devenir des petits cadres dociles, adaptés aux besoins de la machine capitaliste.

Faisons-les dérailler !

« Ne nous voilons pas la face : Lyon 2 ne peut plus regarder pAbrogation de la loi sur l'autonomie des universitésasser les trains. Il ne s’agit pas d’une quelconque « capitulation » face à l’ordre dominant, mais au contraire de reprendre confiance dans notre potentiel pour agir sur cet ordre dominant. »

Puisque Mayaud le « chef sacrificiel » est friand de métaphores, nous lui proposons de poursuivre celle qu’il a lui-même introduite : Lyon 2 ne peut pas regarder passer les trains, en effet. Les étudiants et personnels de Lyon 2 peuvent en revanche commencer à dresser des barricades sur les rails pour faire dérailler ces trains qui menacent chaque jour un peu plus de nous écraser sur leur passage !

Ce train que le président se refuse à nommer, c’est celui des réformes capitalistes. Il a fait le choix de le prendre en marche à tout prix.

Nous disons qu’il n’est plus possible d’accepter la politique des gouvernements successifs, tant à l’université que dans le reste de la société. Gérer la crise en la faisant payer à tous, c’est s’exposer à la colère légitime. Nous ne voulons pas « agir » sur l’ordre dominant, mais bien le renverser.

Monsieur Mayaud,

À votre « congrès élargi », qui prétend solutionner une crise qui a pourtant des origines systémiques qui dépassent votre seul rôle, nous proposons le seul « congrès » qui vaille : celui des étudiants et travailleurs de l’université en lutte, contre l’ensemble des politiques dont vous vous êtes piteusement fait le relais.

LYCÉENS ET ÉTUDIANTS, EN LUTTE CONTRE LE GOUVERNEMENT !

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Depuis maintenant quelques semaines, plusieurs universités et lycées en France ont été secoués par des grèves et des manifestations, visant chaque fois la politique du gouvernement « socialiste ».

 

Dernière mobilisation en date, celle des lycéens à Paris, La Rochelle, Grenoble, Avignon, etc. jeudi 17 octobre contre les expulsions de lycéens et collégiens sans-papiers. Alors que les déclarations – et les actions – du ministre de l’intérieur Valls envahissent l’espace médiatique, confirmant que ce gouvernement mène une politique dans la continuité de celle de Sarkozy, les lycéens ont réagi aux expulsions de Léonarda, 15 ans, arrêtée pendant une sortie scolaire, et de Khatchik, élève en lycée pro. Les lycéens ont ainsi dit haut et fort que leur ennemi n’était pas l’étranger, comme semblent le dire PS, UMP et FN, mais bien la politique scandaleuse du gouvernement, les rafles de la police, la répression généralisée de la misère sociale. Des dizaines de lycées ont été bloqués et des milliers de lycéens ont défilé dans les rues de Paris au cri de « Valls démission ! ».

 

Symboliquement, c’est également un 17 octobre qu’en 1961 les Algériens à Paris se révoltaient contre le racisme d’Etat,en rompant le couvre-feu à l’encontre des Nord-Africains présents en métropole. Aujourd’hui, si l’on ne noie plus les « étrangers » dans la Seine, l’Etat français expulse à tour de bras, renvoyant les immigrés vers des situations qui les mettent en danger, tandis que l’Europe se ferme de plus en plus, laissant des centaines de réfugiés se noyer en Méditerranée. Si des milliers de réfugiés fuient leurs pays d’origine au péril de leur vie, c’est pourtant en grande partie à cause des effets de la politique de pillage économique de ces pays, notamment par la France. Les expulsions de Léonarda et Khatchik montrent à nouveau l’immense scandale de la politique du gouvernement en matière d’immigration, qui consiste à expulser des personnes qui ont fui des conditions de vie insupportables dans leurs pays d’origine, alors que celles-ci vivent, étudient ou travaillent en France.

 

Dans les facs, la colère monte contre la politique de casse sociale du gouvernement : à Montpellier, les Assemblées Générales et les manifestations rassemblent des centaines d’étudiants contre les coupes budgétaires, qui se traduisent là-bas par la fermeture d’un site universitaire, la suppression de postes de personnels et d’enseignants et un manque de moyens au quotidien qui aggravent les conditions d’études.

 

Toutes les universités françaises sont concernées : la loi Fioraso, dernière mise à jour de la LRU, aggrave une situation fort peu reluisante. Ce sont ainsi les étudiants et les personnels des universités qui vont payer les pots cassés, via des suppressions de postes, la non-rénovation des campus, la suppression en masse de filières jugées « trop chères » (suppression de 5800 masters) ou pas assez « professionnalisantes » (comprendre : qui ne répondent pas bien aux caprices du patronat) voire, à terme, des augmentations de frais d’inscriptions.  

 

La réforme des retraites, énième attaque contre les travailleurs et la jeunesse par la baisse des salaires et le report effectif de l’âge de départ, constitue également l’un des principaux motifs de la colère des étudiants en lutte. Déjà, des Assemblées Générales se sont tenues dans de nombreuses universités à Paris, Toulouse, Dijon, Rennes, Bordeaux, Lille, Caen, Grenoble ou encore en Guyane. Une journée de mobilisation dans les universités a par ailleurs été décidée par des organisations de jeunesse pour le jeudi 24 octobre.

 

Bouge-toi
Dans un contexte où c’est toute la politique du gouvernement qui constitue une attaque contre nos conditions de vie, d’étude et de travail, nous devons dès à présent renforcer la lutte partout où cela est possible. Chômeurs, travailleurs, étudiants, lycéens : nous faisons face à un nombre grandissant d’attaques, qui s’ajoutent aux difficultés de notre quotidien. Le gouvernement et le patronat se moquent de questions qui sont capitales pour nous : se loger, payer nos factures, acheter à manger, aspirer à autre chose qu’à un avenir assombri par la crise du capitalisme, qu’on cherche sans cesse à nous faire payer. Le gouvernement préfère s’attaquer à nos camarades sans-papiers, renforcer l’injustice sociale, nous précariser nous et nos parents.

 

Dans nos facs, dans nos lycées, sur nos lieux de travail : organisons-nous et luttons !

 

– Jeudi 24 octobre : journée de mobilisation universitaire.

A Lyon 2, information sur les campus, projection/débat sur les retraites et discussion sur les perspectives de luttes.

– Après les vacances universitaires : Assemblée Générale à l’université Lyon 2 (plus d’informations dès la rentrée).

RÉFORME DES RETRAITES : ILS ATTAQUENT NOS SALAIRES ET NOS CONDITIONS DE VIE ? LUTTONS DÈS À PRÉSENT !

La crise actuelle du capitalisme pousse la classe dominante à mener des offensives importantes contre les travailleur.se.s pour maintenir son taux de profit.

Ainsi, les réformes antisociales se succèdent. Si, en 2010, la droite avait lancé une attaque violente contre les travailleur.se.s avec la précédente réforme des retraites, force est de constater que la droite n’a pas le monopole de ce type de mesure brutale.

lutter ou subir il faut choisir

De l’ANI à la réforme des retraites

Ainsi, dès son arrivée au pouvoir, Hollande et son gouvernement PS-écologistes a repris et poursuivi le processus de casse des acquis sociaux. Au service de la classe bourgeoise, les dirigeants français de « gauche » ont attaqué les droits des travailleur.se.s en faisant signer les accords sur l’emploi. L’Accord national interprofessionnel (ANI) a ainsi fait de l’idéologie de la « flexi-sécurité » – flexibilité du salarié, sécurité de l’entreprise – un principe légal. Les conséquences désastreuses de ces accords commencent à se faire sentir : des chefs d’entreprise en profitent pour fermer des sites « non rentables » et déplacer de force les travailleur.se.s, avec comme épée de Damoclès la menace du licenciement, facilité par les mesures contenues dans les accords. Les restructurations, qui depuis des années mettent des milliers de salarié.e.s sur la paille, sont encore plus simples à imposer avec l’ANI.

Mais le gouvernement ne compte pas s’arrêter là. Le PS et ses alliés, qui avaient -par pur électoralisme- fait mine de s’opposer à la réforme des retraites menée par l’UMP en 2010, font probablement pire que la droite pour maintenir ce système qui, dans sa chute structurelle, nous pousse toujours plus vers la régression et la barbarie.

La réforme des retraites c’est la dégradation immédiate de nos conditions de vie !

Le gouvernement a donc annoncé en quoi consiste son projet de nouvelle réforme des retraites. Ce projet inclut, entre autres mesures, une hausse de la durée de cotisation -celle-ci atteindra progressivement 43 annuités (là où il y en avait 37,5 en 1993 ); un aménagement de la baisse des pensions de retraites (par l’absence de revalorisation et l’augmentation du nombre d’annuités nécessaire pour toucher une retraite à taux plein) et une baisse des salaires nets par l’augmentation des cotisations, dans la plus pure tradition capitaliste de socialisation des pertes. Ces mesures touchent notamment les seniors -dont la moitié est déjà au chômage avant 60 ans avec peu de perspectives de retour à l’emploi- et les retraité.e.s -avec la baisse des pensions de retraites ; mais elles touchent surtout les jeunes actifs, dont plus d’un sur quatre est encore au chômage à 25 ans, et qui ne commencent en moyenne à cotiser qu’à 22,5 ans. L’allongement de la durée de cotisation à 43 annuités concernera la génération des moins de 40 ans. Comme étudiant.e.s, cette réforme nous concerne à double-titre : comme l’ANI, elle aménage la destruction de nos conditions de travail à la sortie de l’université, mais elle pénalise déjà les 50% d’entre nous qui travaillent à côté de leurs études, entraînant une baisse de salaires. La combinaison ANI/réforme des retraites rend quasiment impossible l’accès à un emploi stable, et contribue à renforcer le rapport de domination qu’est le salariat comme horizon professionnel indépassable.

L’objectif affiché de la réforme est clair : il s’agit de réaliser 20 milliards d’économies. Ces économies seront réalisées par la baisse pure et simple de nos futures retraites et de nos salaires. Le gouvernement et les partisans de la réforme veulent en effet rendre quasiment impossible la réalisation de toutes les conditions pour avoir droit à une retraite à taux plein. Ce qu’on nous impose, à travers cette réforme comme à travers les précédentes, c’est la précarité pour norme de vie. Et ce d’autant plus que la renégociation de la convention Unédic (laquelle fixe les conditions d’indemnisation du chômage) prévue pour cet automne va très certainement rétablir la dégressivité des allocations soi-disant pour encourager les chômeurs à « trouver du travail » [sic], niant le caractère structurel du chômage ! 

Lutter maintenant ; s’opposer à l’infrastructure capitaliste

Nous n’avons pas d’illusions sur la stratégie adoptée par les directions et bureaucraties syndicales, qui ont fait la preuve de leur apathie lors de la mise en place de l’ANI en début d’année, et ont freiné le précédent mouvement contre la réforme des retraites de 2010, qui bénéficiait pourtant d’un élan relayé par la base des syndiqué.e.s. La fonction des bureaucrates syndicaux les plus en vue reste de pacifier les relations sociales, voire d’accompagner les mesures anti-sociales du gouvernement. Parce que nous n’avons pas d’illusions sur la stratégie perdante des grandes centrales syndicales, nous faisons le choix de militer dès à présent, là où nous le pouvons, pour que le mouvement à venir se dote d’expressions autonomes, capables de garantir l’indépendance de classe et d’assurer un véritable rapport de force face au gouvernement.  

Ce rapport de force, même s’il a pour origine la défense du peu de conquêtes sociales que la classe dirigeante a daigné maintenir jusqu’à présent, doit nous permettre de reprendre l’offensive et de renforcer la capacité d’organisation des classes populaires face à un système économique injuste. Nous devons dès à présent nous renforcer pour faire face à un capitalisme en crise, dont les gestionnaires cherchent aujourd’hui à nous faire payer les failles en aggravant nos conditions de vie. C’est pourquoi nous appelons à rejoindre la manifestation du 10 septembre, et toutes celles qui suivront, avec la volonté d’élargir les revendications au-delà de la seule défense de nos conditions actuelles de vie et de travail.

Retrait immédiat du projet de loi sur les retraites ! Retrait de l’ANI ! Unissons-nous et organisons-nous pour conquérir de meilleures conditions de vie !

RDV mardi 10 septembre à 10h30 à la Manufacture des tabacs (Métro D Sans Souci)

 

À LA FAC COMME AU BOULOT : LEUR « COMPÉTITIVITÉ » C’EST NOTRE PRÉCARITÉ !

Malgré le changement de gouvernement, et « l’alternance » qui en résulte, les attaques contre les classes populaires se poursuivent avec une violence constante. Tandis que le chômage augmente, qu’on licencie dans les usines et que les patrons demandent toujours plus de « flexibilité », Hollande et Ayrault prennent des mesures qui détruisent le peu d’acquis sociaux épargnés par les gouvernements successifs de la droite. Les réformes de l’université suivent cette casse organisée : il s’agira alors pour l’enseignement supérieur de nous préparer à un monde dans lequel il nous est demandé d’être de plus en plus « flexibles » -c’est-à-dire soumis et acculés à accepter la dégradation permanente de nos conditions de vie pour aider les capitalistes à retrouver leur cher taux de profit.
Nous n'aurons que ce que nous saurons prendre!

Ainsi, la ministre « socialiste » de l’enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a récemment annoncé dans le journal Le Monde vouloir inscrire dans la loi le principe d’une université « compétitive », censée générer de la plus-value. La compétitivité, obsession gouvernementale du moment, serait ainsi inscrite au cœur de nos formations, nous préparant à accepter la logique inhérente aux dernières mesures promises par ce gouvernement. Cette logique, on peut la résumer en une formule : travailler plus, gagner moins, fermer sa gueule ou perdre son emploi.

Les patrons de Renault, comme ceux de Continental et de Goodyear il y a quelques années, font actuellement du chantage aux ouvriers : ils les somment d’accepter une augmentation de leur temps de travail sans augmentation de salaire, sans quoi ils menacent de fermer deux usines dans le pays. Cette logique du pistolet sur la tempe, le gouvernement cherche aujourd’hui à la généraliser par une loi, qui reprendrait les termes de l’accord sur l’emploi récemment signé par le MEDEF et des organisations syndicales minoritaires (CFDT, CFTC et CGC).  

L’accord sur l’emploi, c’est une série de mesures qui détruisent le droit du travail.

Ces mesures constituent une généralisation de la logique qui était propre au CPE que souhaitait instaurer le gouvernement Villepin en 2006. Rappelons que seule une lutte massive des étudiants, lycéens et travailleurs avait permis d’obtenir le retrait de ce projet. 

=> POUR L’ABANDON DE L’ACCORD SUR L’EMPLOI !

=> CONTRE LA POURSUITE DE LA POLITIQUE D’AUTONOMIE DES UNIVERSITÉS !

=> CONTRE CE GOUVERNEMENT AU SERVICE DES PATRONS !

 

LE GOUVERNEMENT SOCIALISTE, LE MEDEF ET LES BUREAUCRATIES SYNDICALES VEULENT NOUS IMPOSER: 

  • LE TEMPS DE TRAVAIL ET LE SALAIRE « FLEXIBLES » : LES PATRONS POURRAIENT  DESORMAIS NOUS CONTRAINDRE A TRAVAILLER PLUS ET/OU DE GAGNER  MOINS, SOUS PRÉTEXTE DE « DIFFICULTÉS DANS L’ENTREPRISE ».
  • LES MUTATIONS FORCÉES : L’EMPLOYEUR POURRAIT OBLIGER LE SALARIÉ À UNE MOBILITÉ PLUS GRANDE, EN LE DÉPLAÇANT AU GRÉ DE SES ENVIES. En cas de refus l’employeur aura i alors une cause réelle et sérieuse de licen­cie­ment..! 
  • DES  PLANS SOCIAUX FACILITÉS !
  • L’ACCORD ENTERINERAIT L’IMPUNITE PATRONALE !
  • LES DELAIS DE PRESCRIPTION POUR TOUT LITIGE DU TRAVAIL PASSENT DE 5 A 2 ANS. (rappelons qu’ils avaient déjà été abaissés avec la réforme de 2008 de 30 ANS à 5 ANS!!!

 => les patrons bénéficieraient ainsi d’une quasi immunité juridique, puisque tout recours aux prud’hommes ne serait plus possible à leur encontre dans un délai de plus de 2 ans à compter de la date du litige

Prenons l’exemple d’un salarié employé depuis 15 ans dans une entreprise et qui n’aurait pas réclamé ses heures sup non payées de peur de se faire virer. Désormais il ne pourra exiger que le paiement des 3 dernières années ! C’est 2 ans d’heures sup gratos de gagnées pour les patrons !

Par ailleurs, les prud’hommes ne seraient plus compétents pour juger sur la forme des licenciements. ils ne seraient ainsi plus en mesure d’invalider un licenciement pour irrespect des procédures légales. De nombreuses voies de recours pour les salariés sont ainsi discrètement supprimées !

  • UNE RÉDUCTION DES COTISATIONS PATRONALES. 

Le gouvernement a déjà offert 20 milliards d’exonération fiscales aux patrons en novembre, cadeau financé sur le dos de toute la population en augmentant la TVA en contrepartie.* Aujourd’hui le PS fait un nouveau cadeau au patronat en diminuant les cotisations patronales à l’assurance chômage.. Leur logique c’est que tout le monde se serre la ceinture pour augmenter les profits d’une poignée de capitalistes.

  • L’EXPÉRIMENTATION D’UN  » CDI DE MISSION « 

Il s’agit en fait de mettre fin régime protecteur du CDI en utilisant et en ne payant le travailleurs uniquement dans les périodes de pleine productivité. En clair si votre mission est finie vous êtes mis à la porte sans indemnités de précarité prévues par les CDD !

baisse salaire

NOUS NE SERONS PAS LA GÉNÉRATION FLEXIBLE !

CONTRE LA PRÉCARITÉ QUE NOUS RESERVE LE SYSTEME CAPITALISTE  

DANS NOS FACS COMME DANS NOS BOÎTES : LA LUTTE C’EST MAINTENANT !

Prochains RDV :

RASSEMBLEMENT le 26 février à 18h30 au métro Cordeliers.

MANIFESTATION interprofessionnelle le MARDI 5 MARS

suivie d’une ASSEMBLÉE GÉNÉRALE du comité de lutte contre les accords à la bourse du Travail de Lyon (place Guichard)

GREVE, OCCUPATIONS , MANIFESTATIONS DEVRONT ETRE NOS MOYENS D’ACTION DANS LES PROCHAINS MOIS !

 

Contre ce quotidien de misère ! Appel du comité de mob de Lyon II

Contrats précaires, mi-temps imposés, salaires et bourses de misère, dégradation de nos conditions de travail, galère de logement, loyers exorbitants ; stigmatisation des pauvres, des minorités, des étrangers comme bouc émissaire de leur crise..

Aujourd’hui le quotidien pour beaucoup d’entre nous c’est déjà la galère !

Demain ça sera pas mieux : ce qui nous attend c’est au pire le chô­mage de masse, la misère ou le cani­veau.
Au mieux, on aura le pri­vi­lège de perdre notre temps à occu­per des bou­lots pour­ris, pré­cai­res, payés des miet­tes.
Les plus chan­ceux, eux, par­vien­dront peut-être à deve­nir des petits cadres, à être des petits chefs rému­né­rés pour exploi­ter leurs subal­ter­nes.

Ce cons­tat là, même nos poli­ti­ques sont capa­bles de le faire. Mais au lieu de remet­tre en cause et de s’atta­quer au sys­tème capi­ta­liste en lui-même, on nous vend aujourd’hui des poli­ti­ques dites d’aus­té­rité.
On va donc couper tou­jours plus dans les finan­ce­ments publics, l’éducation, le social, tout ce qui n’est pas ren­ta­ble aux yeux des gou­ver­nants.
Au final, il s’agit de pau­pé­ri­ser un peu plus encore les plus pré­cai­res, pour sauver un sys­tème économique et poli­ti­que qui a déjà prouvé qu’il était inca­pa­ble de répon­dre aux besoins vitaux de la popu­la­tion.

Sous cou­vert de « sau­ve­garde de la com­pé­ti­ti­vité » aux relents natio­na­lis­tes, les der­niè­res mesu­res gou­ver­ne­men­ta­les (baisse du coût du tra­vail, hausse de la TVA…) ne font que répon­dre aux injonc­tions du MEDEF et autres Pigeons capi­ta­lis­tes. Ce phé­no­mène n’est pas propre à la France ou à l’Europe, les mêmes mesu­res s’abat­tent sur les peu­ples du monde entier. Faire des « efforts » afin de pro­lon­ger la durée de vie d’un sys­tème qui nous condamne et nous exploite intel­lec­tuel­le­ment et phy­si­que­ment ne cons­ti­tue pas une issue viable pour notre émancipation.

Si les capi­ta­lis­tes veu­lent sauver leur sys­tème, notre tâche est de le ren­ver­ser !

Manif le mer­credi 14 novem­bre à 11h Jean Macé.
Départ col­lec­tif de Bron. RDV à 10h30 sous le forum.
Assemblée Générale suite à la manif sur le campus des quais.

Grève interprofessionnelle le 29 février 2012 Contre la casse du service public et les politiques d’austérité, seule la lutte collective paye !

Le 29 février 2012, les organisations syndicales européennes de la CES appellent à une journée de grève contre les politiques « d’austérité ».

Ces politiques dîtes « d’austérité » se transcrivent dans tous les États européens (et ailleurs dans le monde) par des libéralisations et privatisations accélérées des services publics, par des diminutions ou gel des salaires, par des suppressions massives de postes, par la casse des acquis sociaux (retraites, chômage…) etc. pour maintenir les profits toujours plus faramineux du patronat.

En Grèce, la dictature des marchés n’a jamais été aussi forte ! Le salaire minimum est ramené 480 euros net et 430 euros pour les moins de 25 ans pour un travail à temps plein… Soit respectivement une diminution de 22% et 32% du salaire ! L’allocation chômage d’un an passe à 359 euros dans un contexte de chômage très massif (45% pour les moins de 25 ans), la retraite minimum est descendue à 392 euros, les conventions collectives sont anéanties au profit des conventions entreprise par entreprise, et 150 000 postes de fonctionnaires sont supprimés d’ici à 2015 ! Quant aux services publics (ou ce qu’il en reste), quatre vont être totalement privatisés (gaz, eau, pétrole et jeux) durant la première moitié de 2012, ayant pour conséquence hausse des prix, baisse de la qualité, diminution de personnels… Rappelons qu’en Grèce, la vie est en moyenne 20% plus chère qu’en France !

Et l’austérité est mondialisée : Chili, Espagne, Portugal, Angleterre, Irlande etc. Partout, les classes populaires sont visées, et les contestations réprimées !

En France les privatisations partielle ou totale vont bon train : la Poste, le secteur du rail, de la justice, de l’hôpital et de la santé, casse du système de retraite par répartition et allongement du temps de travail, etc. Et évidemment, les universités et les Crous ne sont pas épargnés : autonomie financière, financements privés, hausse des frais d’inscriptions, financements inégaux, casse du cadrage national des diplômes pour les premières ; et décentralisation renforcée, modification des structures internes, hausse perpétuelle des loyers des chambres universitaires et des repas dans les RU sans hausses des aides sociales pour les Crous…

Cette offensive néolibérale et capitaliste globale concerne également le secteur privé, où l’austérité salariale et où la violence managériale se trouvent facilitées par les attaques contre le code du travail et le chômage de masse entretenu par le patronat. Le plan de rigueur de 2011 avait pour objectif de faire économiser à l’Etat 1 milliard d’euros, passant par la hausse des TVA (impôts les plus inégaux) sur le tabac, l’alcool et les boissons sucrées, la hausse de la taxation des assurances maladie provoquant l’augmentation des prix pour avoir une prise en charge liée au soin de santé maximale etc.

Les économies d’Etat prévues pour 2012, en prenant en compte le plan de rigueur précédent, s’élèvent de 18 à 20 milliards d’euros (deux plans successifs de 12 milliards et de 6 à 8 milliards) sur un budget total de l’Etat de 2 000 milliards… Et tout dernièrement, le parlement a voté en faveur de cette fumeuse « TVA sociale », qui augmente la TVA de 1,6 % (la faisant passer à 21,2%) et la CSG de deux points (autre impôt indirect, donc inégal), alors qu’en parallèle le patronat se voit offrir un nouveau cadeau fiscal par la suppression des cotisations liées aux dépenses de santé (soit 13,6 milliards euros !!) !!

En Grèce, la révolte est lancée !! Grèves, occupations et émeutes se succèdent. C’est le cas par exemple de l’hôpital général de Kilkis en Grèce (Macédoine centrale) où les personnels l’occupent et l’ont déclaré sous contrôle direct et complet des travailleurs-euse-s et s’organisent en assemblées générales. A Athènes, la fac de droit est occupée et transformée en centre médical. Des assemblées s’organisent dans les quartiers, des redistributions de nourriture ont été organisées après des pillages de supermarchés, des cantines collectives sont organisées… Et ce n’est qu’une partie des nombreuses initiatives qui se passent chaque jour en Grèce.    Pendant ce temps, les médias distillent mensonges, approximations et contre-vérités…

En France, le 29 février, une mobilisation interprofessionnelle avec manifestation est organisée pour défendre les salaires et les services publics, contre l’austérité. Alors que certaines organisations
syndicales réformistes freinent la mise en place d’un vrai rapport de force, nous revendiquons une réelle convergence des luttes intercatégorielles et la mise en place d’une grève générale massive, reconductible et illimitée ! Ce ne seront pas les manifestations et rassemblements ponctuels qui pourront mettre un coup d’arrêt à ces politiques., C’est aujourd’hui qu’il faut mettre en place les moyens d’actions appropriés (assemblées générales, blocage économique etc.) pour que le mouvement social puisse reprendre la main !

Tou-te-s ensemble et en même temps, seule la lutte collective paye ! Contre l’austérité et la précarité, pour la justice sociale, imposons par nos luttes le partage des richesses ! Le capitalisme est en crise, aidons le à s’effondrer !

À LYON, RDV À 11H PLACE DES TERREAUX !

Grève de l’éducation le 27 Septembre et grève interprofessionnelle le 11 Octobre : Contre la casse du service public et les politiques d’austérité, seule la lutte collective paye !

Le 27 Septembre 2011, les organisations syndicales de l’éducation appellent à une journée de grève contre les politiques qui mettent à mal l’éducation, de la maternelle à l’université. Suppression massive de postes, précarisation des personnels, casse de la formation des enseignant-e-s, renforcement des méthodes managériales, soumission des services et des contenus éducatifs aux intérêts privés, répression contre celles et ceux qui luttent contre ces politiques et contre les méthodes de fichage et de sélection, qui y sont associées: les raisons de se mobiliser sont nombreuses !

À l’université, ces politiques se concrétisent par des enseignements et des conditions d’études dégradés, augmentant d’année en année l’échec des plus précaires et la sélection sociale. À la suite de la réforme LRU, les lois, décrets et conventions qui viennent entériner cette situation se succèdent. Convention CPU-Medef, Loi Adnot, et dernièrement le nouvel arrêté concernant la licence.

En ce qui ce qui concerne cette réforme de la licence dont l’entrée en application est prévue à la rentrée 2012, la Fédération SUD étudiant et la Fédération Syndicale Étudiante dénoncent l’augmentation du nombre d’heures d’enseignement, la généralisation du contrôle continu, la régionalisation des formations, et l’accélération de la « professionnalisation » par la soumission des diplômes et des enseignements aux exigences du patronat, comme l’illustrent la généralisation des stages obligatoires sous payés ou non payés, la mise en place de « référentiels de compétences » aux détriments des contenus disciplinaires ou encore la place toujours plus importante donnée aux « représentants du monde socioprofessionnels », qui seront désormais associés à la conception des formations et pourront participer aux enseignements !

Nous appelons à la mobilisation pour le retrait de la réforme de la licence, ainsi que l’abrogation de toutes les lois visant a la privatisation ou a la libéralisation de l’université et des Crous, et exigeons une réengagement massif de l’État pour un service public de l’enseignement gratuit et de qualité de la maternelle à l’université !

La cure d’austérité imposée aujourd’hui par le patronat et le gouvernement qui concerne aujourd’hui l’ensemble du service public : privatisation partielle ou totale de La Poste, du rail, de la justice, de l’hôpital et de la santé, casse du système de retraite par répartition et allongement du temps de travail, etc. Cette offensive libérale et capitaliste est globale et concerne également le secteur privé, où l’austérité salariale et où la violence managériale se trouvent facilitées par les attaques contre le code du travail et le chômage de masse entretenu par la patronat, très utile pour rendre difficile toute action collective de lutte revendiquant de meilleures conditions de travail et de nouveaux acquis sociaux.

Et l’austérité est mondialisée : les luttes internationales contre la misère et la précarité organisée imposée par la dette et la rigueur se multiplient, chez les étudiant-e-s et chez les travailleur-euse-s : Chili, Espagne, Portugal, Grèce, Angleterre, Israël, etc. Dans la lignée des révoltes populaires du Maghreb et du Machrek, se développe aujourd’hui une vaste contestation populaire contre la dette odieuse, contre les politiques d’austérités, et pour le partage des richesses et la justice sociale !

En France, le 11 Octobre, une mobilisation interprofessionnelle avec manifestation est organisée pour défendre les salaires et les services publics, contre l’austérité. Ce ne seront pas les rassemblements ponctuels qui pourront mettre un coup d’arrêt a ces politiques: nous appelons à une convergence des luttes intersectorielle et la mise en place d’une grève générale massive et reconductible. C‘est aujourd’hui qu’il faut mettre en place les moyens d’actions appropriés (assemblées générales, blocage économique etc.) pour que le mouvement social puisse reprendre la main !

Contre la réforme de la licence, contre la casse du service public et la régression sociale, toutes et tous en grève et en manifestation le 27 Septembre et le 11 Octobre, pour la défense d’un enseignement public de qualité, pour le partage des richesses et la justice sociale !

Faisons de ces journées les premiers jalons d’un fort mouvement populaire!  

Solidarité avec la lutte des travailleur-euse-s de Fralib !

Pendant les vacances, une soixantaines d’ouvrièr-e-s en lutte ont occupé l’usine Fralib Gémenos (13) et ont veillé sur leur outil de travail pour empêcher la direction de déménager les machines en vue de délocaliser le site et de le fermer définitivement en Septembre, licenciant du même coup les 182 travailleur-euse-s.

le 28 septembre 2010, le groupe Unilever, au bénéfice net de 4,6 milliard d’euros en 2010, prend prétexte de la crise (alors que le site est en bonne santé économique), pour justifier sa décision de le fermer l’année d’après.

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